Curieuse fable démocratique à la française!
Une loi est votée ( en l'occurrence sur la déduction d'emprunts immobiliers) après le travail normal des commissions ad hoc. Mais L'Assemblée Nationale , 577 députés, représentants directs du peuple citoyen, et le Sénat, 331 membres élus par les édiles de la nation, sont disqualifiés par un comité de 9 "sages"!
Deux questions se posent à ce propos:
- Pourquoi une proposition de loi est votée qui n'a pas reçu, avant, l'agrément des constitutionnalistes officiels ?
- Comment admettre qu'un petit comité aussi restreint et intitulé "conseil" ait une autorité souveraine contre le pouvoir législatif?
Quand on examine la constitution de ce conseil on constate que les 2/3 des membres doivent leur nomination, directement ou indirectement au précédent président.. Est-ce à l'endroit de Nicolas Sarkozy un gage indiscutable d'impartialité?
Le Sénat, dont le rôle est périodiquement contesté alors même que le nombre de sénateurs va croissant (348 en 2011!) pourrait être le passage nécessaire et ultime au lieu de demeurer une chambre doucereuse, sans réel pouvoir de sanction.