François Hollande gesticule et force sa voix en vociférant pour faire croire qu'il n'est pas seul. Le PS est désormais un bateau sans moteur dont il croit maîtriser la course parce qu'il tient le gouvernail! Les éléphants ont quitté le navire et attendent que la sirène Ségolène sorte de son antre et entonne sa mélodie de charme populiste pour voir dans quel sens va souffler le vent d'un lendemain moins pire que le pire…
L'avenir étant sombre, il ne reste que le court terme des législatives pour disputer à Bayrou, autre belliqueux velléitaire, le rôle d'arbitre qui ne sera, dans le meilleur des cas, que celui d'un juge de touche!
Le ciel est décidemment très bleu dans cette France de Mai, en dépit des apparences météorologiques. Il revient cependant aux candidats de droite de justifier et conforter ce baromètre de l'optimisme en poussant sur la même touche les titulaires fatigués d'une rente de situation socialiste, dans les fiefs roses de province…