Dans un gouvernement resserré de 15 ministres, Nicolas Sarkozy a promis que les nominations seraient justifiées par des compétences avérées. Nous avons également entendu que les combines partisanes seraient désormais absentes des nominations . En revanche, l'élargissement du spectre politique constituerait un arc-boutant pour la réussite du programme de progrès par la rupture .
Des hommes ont marqué de leur grande compétence le service de l'Etat. A contrario certains, présents opportunément sur la scène publique et les photos, n'ont que peu ou pas justifié à leurs postes le talent supposé nécessaire à leurs fonctions. Point n'est besoin de les nommer qui ont démontré publiquement qu'ils avaient satisfait au Principe de Peter*!
Tandis que le futur Président se ressource au centre-même de cette Méditerranée dont il a fait un nouvel arc d'espoir, il n'est pas trop tôt, ou peut-être n'est-il pas trop tard pour lui faire des suggestions modestes bien que pressantes?
Contemplant la France depuis ce recul serein qui ressemble à un œil de cyclone et suggère la complexité des affaires dites étrangères, Nicolas Sarkozy se doit de penser, par exemple, à un Hubert Védrine, grand diplomate et géo-stratège avisé qui identifierait au quai d'Orsay une France ouverte , à nouveau présente, attentive et écoutée sur les grandes scènes dramatiques que le Monde a multipliées…
*Tout individu tend à dépasser son seuil de compétence. S'il réussit c'est donc qu'il est devenu incompétent!