Le grand spécial show de dimanche soir fut un intense plaisir pour esthètes. Les quatre "grands" nous ont présenté des performances variées et paradoxales.
Le dernier, JM.Le Pen, dansait "d'jeun "sur son ultime défaite? On savait que ce candidat rêvait plus de pouvoir que de vraies responsabilités. Au terme de sa longue carrière parallèle, il est comblé!
Le troisième, F.Bayrou, relégué sous la barre des 20%, et poussé sur la touche, clamait sa grande victoire?.. Je pense que ses pavillons auditifs développés ont sur-amplifié des rumeurs citoyennes sélectives. Le soufflé est retombé , comme prévu! Et il va refroidir encore avant d'être servi aux législatives…
La seconde, qualifiée pour la finale se fit attendre telle une diva. En fait, avant d'apparaître, elle devait changer de costume, le blanc lui va si bien, refaire coiffure et maquillage, et surtout réécrire son discours, en contrechamp miroir de celui de N.Sarkozy. Sa prestation saccadée, empesée, nous a transportés dans un spectacle de Guignol où elle tenait le rôle de la marionnette qui reçoit des coups de bâton! Angoissée et oppressée , la "France Présidente" manquait singulièrement d'envergure et fait douter de ses capacités de "Femme Résidente" à l' Elysée!
Quant à Nicolas Sarkozy, je n'en dit rien, encore, car on prétendrait que je suis partial…