A l'instar du président en exercice, la candidate Ségolène a compris qu'il est plus bénéfique pour la popularité de se montrer à l'étranger que de débattre sur le terrain national où il n'y a que des coups à recevoir! Pour les français, toujours titillés par un chauvinisme atavique, une empathie soudaine les inonde quand les images du 20 heures leur offre le spectacle de leur concitoyenne reçue avec les politesses et les sourires officiels que l'on réserve d'habitude aux chefs d'état.
Je me plais à imaginer quelques autres voyages dont Ségolène Royal ne pourra faire l'impasse si elle veut confirmer sa stature internationale et sa vision géostratégique mondiale. Il lui faudra visiter quelques pays sous-développés, victimes d'un mondialisme inhumain, Cuba sur les traces de Danielle Mitterrand si Castro n'est pas déjà mort, la Corée du Nord, pour montrer sa différence, Clipperton, terre française où personne ne va jamais, l'Islande car une femme en est la présidente et qu'elle a déjà visité le Chili, l'Australie pour déclarer l'atome militaire hors-la-loi, Les Seychelles pour le plaisir, La Turquie, on ne sait jamais et puis le Pape s'en est bien sorti, et encore quelques pays d'Asie après un autre Tsunami.
Mais à quand les grands de ce monde tels que la Chine, la Russie, l'Allemagne , le Royaume Uni et les Etats-Unis? Oui, à quand les Etats-Unis et la tribune de l'ONU? Après le premier tour?