Deux mois originaux , même pas vécus aussi inconfortablement durant la guerre mondiale, la seconde.
À l’époque on voyait des gens dans les rues et aussi dans les jardins potagers pour les chanceux de la province. Les voitures avaient les phares bridés à la chinoise et le vélo était la richesse du moment !..
Cette fois-ci, rues désertées par quasi tous les véhicules. En ce qui me concerne, la marche à pied fut privilégiée contre le vélo. En effet, un coup de pédale dynamique pouvait rapidement et incidemment me porter au-delà du kilomètre toléré !
En 40/44 il y avait aussi des coiffeurs, et même de nombreux amateurs intérimaires, voltigeurs du ciseau, qui apparurent soudain lors de la victoire finale...
Las, durant ces deux mois derniers, point de merlan à la tâche ! On a vu des systèmes capillaires se développer chez certains hommes publics et médiatiques. La palme revient à Mélenchon qui a pu fièrement arborer un catogan…
En sortie de confinement, la demande étant très grande et impatiente, les rendez-vous urgents sont malaisés. Ainsi, j’aurai attendu dix jours pour retrouver mon petit salon préféré.
Mais, me concernant, ce n’était pas dramatique...